La citoyenneté numérique se développe en sensibilisant les élèves à l’impact de la fabrication et de l’utilisation des équipements numériques sur la consommation de ressources et d’énergie. L’empreinte environnementale du numérique est loin d’être négligeable. Afin de former des citoyens éclairés, sensibilisés et capables d’agir, le Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse a annoncé, dès juin 2023, 20 mesures pour la transition écologique à l’École, dont huit sont liées à l’éducation à la sobriété numérique.

La sobriété numérique consiste à passer d’une utilisation instinctive, voire compulsive, à une approche plus maîtrisée, capable de choisir ses orientations en fonction des opportunités, mais aussi des risques.

D’après Shift Project

La protection de l’environnement fait partie des seize compétences du Cadre de référence des compétences numériques (CRCN). Elle se définit comme la capacité à prendre conscience de l’impact environnemental des technologies numériques et à agir en conséquence. Les compétences en Éducation au développement durable (EDD) s’articulent autour de la sensibilisation (« comprendre la complexité des enjeux du développement durable ») et de l’action (« agir individuellement et collectivement pour un monde durable »). Le CRCN-Edu mentionne également la formation des personnels à la sobriété numérique.

Ces initiatives montrent qu’adopter une approche responsable du numérique est essentiel pour former les citoyens de demain, capables de naviguer dans un monde de plus en plus technologique tout en respectant l’environnement et les principes éthiques. En résumé, le numérique responsable n’est pas seulement une question de technologie, mais aussi de pratiques, d’usages, et de choix stratégiques qui respectent des valeurs de durabilité, d’équité et d’éthique dans tous les domaines d’application du numérique.

Description textuelle

Description textuelle

Description textuelle